Quelle insertion professionnelle après une école de commerce ? Institut Mines-Télécom Business School a publié jeudi 15 juin 2023, les résultats de son enquête « emploi insertion », réalisée de janvier à avril 2023 auprès des diplômés de la promotion 2022 de son Programme Grande École (PGE). Sur les 281 réponses obtenues, l’enquête révèle que les jeunes diplômés ont un accès à l’emploi plus rapide et un salaire moyen d’embauche plus élevé que les précédentes promotions.
Insertion professionnelle, salaires… des indicateurs très positifs
À Institut Mines-Télécom Business School, 92 % des jeunes diplômés ont trouvé un emploi dans les deux mois suivant la diplomation. La durée moyenne pour trouver un emploi est de 0,4 mois, ce qui confirme un accès plus rapide à l’emploi par rapport à l’an dernier.
L’enquête révèle également que plus de 3 diplômés sur 4 (76,4 %) ont trouvé un emploi avant l’obtention de leur diplôme. Ainsi, les stages et l’apprentissage figurent parmi les premières sources d’accès à l’emploi pour 25,4 % et 14,5 % des diplômés respectivement.
Les salaires moyens d’embauche des jeunes diplômés ont connu une augmentation de 5,1 % par rapport à l’an dernier, atteignant 43 876 €. Les salaires moyens à l’étranger ont connu une forte croissance, +42 % par rapport l’enquête de 2022, en raison des destinations choisies versus l’an dernier.
L’enquête montre également que 91,5 % des diplômés sont en CDI. Une légère baisse par rapport à l’édition précédente (-1,5 points), choisie délibérément par les diplômés et caractéristique du changement de mentalité chez les jeunes. Les métiers les plus exercés sont liés au conseil et à l’expertise, représentant 48 % des jeunes diplômés de la promotion 2022. La majorité d’entre eux (44,7 %) exerce leurs fonctions au sein de grandes entreprises de plus de 5 000 employés.
Le contenu de la mission, premier critère des jeunes diplômés pour choisir son métier
Aujourd’hui, dans leur recherche d’emploi, le contenu de la mission est le critère prioritaire pour 61 % des jeunes diplômés, devant les perspectives d’évolutions (59 %) et le salaire (52 %).
La formation et les projets proposés au cours des études sont également des éléments clés permettant de favoriser l’engagement. Lors de l’enquête, 60 % des jeunes diplômés ont déclaré que leur formation leur a permis d’acquérir les compétences demandées par leur employeur en matière de transformations environnementales. Une adaptation importante puisque 78,6 % des diplômés interrogés ont affirmé que la transition écologique fait partie des préoccupations de leur employeur.